Marie Seclen

Parcours de Marie Seclen sœur nourricière de ma grand-mère Verneau.

Marie Seclen est née à Paris en 1891 d’une famille juive (son père était Isaac Seclen coiffeur et sa mère Esther Bleiveisse), elle fut abandonnée par ses parents sur le tard, et fut placée chez Mme Loiseau Verdier à Brette au Sablon puis à la Touzelière, là ou fut également placée ma grand-mère Raymonde Quatrelivre, et c’est ainsi qu’elles se considérèrent comme sœurs tout au long de leurs vies.

Elle fut mise en place chez Renault du Chesneau, puis se maria en 1914 (la toute première à Brette à se marier en temps de guerre) avec Maurice Gustave Benoit. Ma mère se souvient de la photo : la mariée était en noir et portait un voile blanc.



Ils eurent 3 enfants, Maurice né en 1914 à la Touzelière, Gabriel né en 1917 à Brette ou à Mareil en Champagne,  et Roger né en 1920 à Loué. Roger Benoit est devenu mon parrain.

Ils partirent ensuite habiter à Pruniers à côté de Romorantin Lantenay dans le Loir et Cher. Maurice Benoit le père travaillait dans les minoteries industrielles, il charroyait la farine à cheval, puis en camion. Pour la petite histoire, mes grands parents maternels sont allés les voir à Pruniers en motobécane (!) dans la période d’entre deux guerres.

Ensuite ils allèrent au Petit Riot ( ?), puis Marie devenue veuve en 1951 partit à Parpeçay dans l’Indre et y exerça le métier de Cantinière pour les 6 enfants du village. Je me souviens y être allé, c’est un minuscule village avec sa place et ses marronniers. Sa maison était en contrebas dans un virage et le ruisseau passait derrière la maison.

Ma grand-mère avait une autre femme qu’elle considérait comme sa sœur, il s’agissait de Cyprienne devenue femme Aubry et qui était beaucoup plus jeune que ma grand-mère.

La Famille Loiseau Verdier de Brette.

Louis Loiseau né en 1856 à Brette et Augustine Verdier née en 1856 à Ruaudin ont eu 3 fils :

• Louis : boulanger à Paris et mort jeune (de boisson ?).

• Almire né en 1884 à Brette et décédé en 1945 : cultivateur à Brette avec sa femme Marguerite Letessier née en 1885 à Teloché, ils n’eurent qu’un enfant mort en bas âge, mais élevèrent Germaine Verdier leur nièce née en 1921 à Parigné l’Evêque et mariée par la suite avec Albert Erckelboudt. Ce sont mes parents qui les ont remplacé à la Touzelière.

• Gustave né en 1888 : le fils préféré mort à la guerre.

Fin de l'article