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8 avril 2007 7 08 /04 /avril /2007 16:31


Parcours de Paul Benoit.


Mon grand père Paul Benoit est né en 1899 à Paris au 61 de la Rue Oberkampf. Abandonné par sa mère chez la sage-femme où elle accoucha, il fut placé par l’assistance publique chez les Leballeux à Parigné l’Evêque, puis enfin chez la famille Boulard-Lamy à Bréhussé puis aux Guiporons à Brette, chez qui il resta jusqu’à l’âge de 12 ans.

Louis Boulard est né en 1869 à Ruaudin et Victorine Lamy est née en 1872 à Ruaudin. Ils eurent deux enfants :
 Augustine Boulard née en 1892 à Mulsanne mariée plus tard à ? Verdier et dont elle eut deux enfants :  Germaine Verdier nièce de la mère Loiseau Letessier de la Touzelière et Auguste Verdier parti travailler sur Paris dans une fromagerie.
 Robert Boulard né en 1895 à Mulsanne tué à la guerre (Louis Boulard a offert la montre de son fils tué à la guerre à mon père).
Ils quittèrent Brette pour le bourg de Ruaudin.

En 1910 il fut mis en place en ferme chez des Besnard à Montbray à Parigné l’Evêque, chez qui il resta jusqu’en 1917, le moment où il partit au service militaire. Il prit part à l’occupation de l’Allemagne. A son retour, il a du retourner en place mais j’en ignore l’endroit, puis il s’est marié en 1921.

Parcours de Ernestine Cicé.


Ma grand-mère Ernestine Cicé est née en 1899 à Parigné l’Evêque. J’ignore encore son lieu de naissance et les différents lieux où la famille habita à Parigné, mais je sais qu’elle est allée à l’école privée de filles de Parigné. Elle est venue avec ses parents son frère Henri et sa sœur jumelle Yvonne et sa grand-mère maternelle Augustine Barrier avant 1911 à Brette à la ferme du Poirier à Brette (ils y sont cité au recensement de 1911). La ferme fut mise en vente, ses parents l’achetèrent en 1923 en échange de biens qu’ils avaient aux Elousières à Parigné l’Evêque, ils l’ont achetée à Louis Ulysse Rocher qui l’avait lui-même acquise des de Baglion de la Dufferie (les châtelains de Hautbois).

Elle resta chez ses parents jusqu’à son mariage en 1921 en tant qu’Aide de Culture (pratique très courante chez les cultivateurs de l’époque : ceci épargnait l’embauche d’un valet de ferme).
 
Parcours de Paul Benoit et de Ernestine Cicé.


En 1921 après leur mariage, ils s’installèrent aux Loges à Brette dans une maison dont les propriétaires étaient Gabriel Busson et Hélène Salin (les grands-parents de Mme Gabrielle Leroux-Busson), et c’est là que mon père est né en 1921. Peu de temps après, ils partirent dans une fermette aux Loges propriété de René Souchu ancien garde particulier de Hautbois (ferme Menu), il y avaient 2 ou 3 vaches.

En 1933, ils partirent au Poirier à Brette remplacer mes arrières grands-parents Cicé (qui eux sont allés se retirer dans leur maison du Joubardier sur la route de la Pie). Cette ferme avait 5 vaches, 1 cheval, des cochons, des poules, ils barattaient (faisaient du beurre à la baratte), et ma grand-mère allait vendre à vélo une fois par semaine au marché de la Mission du Mans, son beurre et ses œufs qu’elle mettait dans un panier sur du Bougrain (balle de blé) pour ne pas les casser.

En 1946, le 1er juin mon grand-père décédait d’un cancer, et ma grand-mère quitta la ferme à la toussaint d’après (la ferme est restée vide pendant une année mais fut mise en valeur par sa sœur Yvonne mariée avec Almire Barbault, avant d’être reprise par Daniel Leloup et Odette Barbault leur fille). Elle organisa sa vente à l’automne. Elle partit se retirer dans sa maison des Loges. Elle y éleva des enfants du lit blanc, et elle y avait également 1 vache, un pré et un petit champ à côté de sa maison, en 1951 à la mort de ses parents elle récupéra un pré du Poirier, ce qui lui permit d’avoir une taure supplémentaire.

Elle resta dans cette maison jusqu’à son décès en 1970 (décédée à l’hôpital du Mans).

 Parcours de Henri Verneau :

Henri Verneau, René Verneau son père, Lucie Gallianne sa belle-mère
Marie Verneau soeur, Marcel Verneau frère, Edouard Leroyer


Mon grand-père Henri Verneau est né en 1899 à la Petite Rousière à Teloché (maison aujourd’hui détruite, mais dont il subsistait encore il y a peu un puits au milieu d’un champ : je m’en veux de ne pas avoir eu l’instinct de le prendre en photo avant sa destruction). Son frère Marcel et sa sœur Marie y naquirent également en 1901 et en 1908.

Sa mère Ernestine Savignard décéda vers 1911 (je n’ai pas réussi à retrouver l’acte de décès) d’une crise de péritonite. Elle est morte aux environs de la Maison Brûlée (L’Espérance sur le cadastre) dans la carriole de mon arrière-grand-père René Verneau qui l’emmenait à l’hôpital du Mans. Ils avaient trop tardé d’y aller, il faut donc imaginer les souffrances qu’a du endurer cette pauvre femme.
 
Sur les conseils de sa belle-mère Ernestine Savignard née Clairet, mon arrière-grand-père René Verneau s’est remarié avec Lucie Gallianne veuve de Edouard Leroyer et mère d’Edouard né en 1909. Le couple s’installa par la suite à la ferme de la Belle Etoile à Brette où ils eurent 4 enfants (Célestin, Renée, Maurice et Marthe), avant de se retirer dans leur maison de la Maugerie (qui est toujours la propriété d’une petite-fille de mon arrière grand-père).

Mon grand-père Henri Verneau fut placé en ferme dès l’âge de 12 ans en 1911 chez Dronne à Teloché jusqu’à son départ au service militaire en 1917 (il y fut remplacé par Marcel Verneau son frère). La guerre se termina pendant qu’il faisait ses classes, et il a seulement participé à l’armée d’occupation de l’Allemagne, et ceci jusqu’en 1920. A son retour il est allé en place (seulement pendant 1 an) à Challes chez le fils Dronne au Tertre et ceci jusqu’à son mariage en 1922.

 
Parcours de Raymonde Quatrelivre :

Ma grand-mère Raymonde Quatrelivre est née en 1901 à Paris rue de la Bûcherie (dans une annexe de l’Hôtel Dieu aujourd’hui détruite). Sa mère Berthe Quatrelivre la plaça en nourrice à Mayet (voir l’article Précédent sur La famille Quatrelivre).

Elle fut placée par l’assistance publique dans la famille de Auguste Cochereau et Rose Colas de Brette à la Touzelière (le père nourricier l’emmenait dans ses virées de beuverie, elle a passé plusieurs nuits à dormir dans les fossés).

Puis elle fut placée dans une la famille de Emile Narais et Olympe Bequignon au Moulin Neuf  à Brette (qui sont allés plus tard au moulin de Charbonneau), mais très peu de temps. Elle était placée avec Robert Maupin que sa mère nourricière lui préférait.

Puis elle fut enfin placée de façon définitive dans la famille Loiseau-Verdier, d’abord au Sablon à Brette, puis à la Touzelière à Brette, maison que le couple venait de se faire construire en 1904.

Elle eut une enfance maladive (elle est allée à l’école environ 1 jour sur 2, mais ce statut de malade lui permettait d’avoir du chocolat en tablette que sa nourrice lui donnait  et ce qui l’incitait à vouloir être malade tant elle appréciait cette petite gâterie). Elle eut son certificat d’Etudes à 12 ans. Elle continua l’école encore pendant un an, puis elle devait partir faire une école de couture à Roanne, mais 1914 et sa funeste guerre sont arrivés, alors elle fut placée en ferme comme les autres enfants de son âge.

Elle fut d’abord placée chez Dronne au Laurier à Teloché (de 1914 à 1915), puis Bruneau « taquin » de la Taquinerie à Brette (de 1915 à 1918), puis chez René Verneau à la Belle Etoile à Brette (son futur beau-père : de 1918 à 1920 ; elle fut remplacée par Marie Verneau sa future belle-sœur qui venait d’avoir l’âge d’être aide de culture. Mon arrière grand père n’a gardé aucun de ses 2 fils aînés avec lui dans sa ferme : sa deuxième femme y était peut-être pour quelque chose), puis enfin chez Lebouleux à la Queurie à Teloché et ceci jusqu’à son mariage en 1922.
 
Parcours de Henri Verneau et de Raymonde Quatrelivre :

Le couple habita le Pré à Brette (ou Fourrage sur le cadastre) dans une partie de la maison de la grand-mère Ernestine Savignard née Clairet, ils y restèrent à peine un an (la grand-mère n’était pas toujours facile à vivre : il ne fallait pas laver le pavé car ça l’usait !), et c’est à cet endroit que ma mère naquit en 1922.

En 1922  ils partirent habiter la petite ferme de la Paillerie près du bourg de Brette. Ils y avaient une vache et c’est là qu’est né mon oncle Henri Verneau en 1925.

Mon grand-père fut facteur à Brette pendant dix ans, et auparavant il avait travaillé au Mans dans une usine de soudage d’aiguilles.

En 1928 ils partirent habiter la ferme du Moulin Neuf  à Brette appartenant au couple Auguste  Legeay- Marie Lemasson de la Bouloire à St Mars d’Outillé, ils y avaient deux vaches, un âne, et une taure.
 
En 1934 ils partirent au Chesneau à Brette, propriété de Albert Bordeau châtelain de Haut Bois tout proche, ils y avaient 8 vaches. Albert Bordeau est décédé en 1938, et le bail stipulait qu’en cas de décès du propriétaire, le locataire devait partir. L’ensemble des biens, à savoir la château et la ferme furent vendues à Gilliers représentant de commerce (la ferme du Chesneau fut ensuite revendue à André Delhommeau).

En 1938 ils partirent pour la Hattonnière à St Mars d’Outillé, propriété de Louis Rouzé (qui avait été marchand de grains à St Mars et qui était parti habiter Ecommoy, il était le frère de Elie Rouzé toiles qui habitait le bourg de St Mars rue Jules Lambert). Ils y avaient 5 vaches et 1 cheval.

En 1944 ils revinrent à Malaumône à Brette (ils avaient trouvé deux fermes : Malaumône et la Touzelière, ils choisirent la plus grande et ce sont mes parents jeunes mariés qui prirent l’autre). Malaumône était la propriété de Marie « pète pète » Cormier (vieille fille qui marchait vite en faisant du genre d’où son surnom) couturière au bourg. Ils y avaient 6 vaches et 1 cheval, et connurent un incendie dans cette maison (les greniers de la maison d’habitation et de l’écurie aux chevaux ont été ravagés avec tout le foin qu’il contenait).

En 1954 ils se sont retirés de la vie fermière à la Maison Neuve à Brette  (près du bourg) pour se consacrer au maraîchage. La maison avait été achetée à René Gofette  et Germaine Besnard, ancien militaire de l’armée belge retiré à Brette. Ils faisaient un marché par semaine, celui du vendredi à la mission. De plus ma grand-mère élevait des enfants de l’assistance publique et faisait des travaux de couture pour les gens du voisinage, mon grand-père faisait des paniers en osier pendant l’hiver (il y avait une petite oseraie au fond du jardin).

En 1960 ils cessèrent  toute activité. Mon grand père est mort en 1964 à l’hôpital du Mans, et ma grand-mère continua à vivre dans cette maison jusqu’en 1988, puis elle partit en maison d’accueil à Changé et St Ouen en Belin et enfin en maison de retraite au Grand Lucé puis à Parigné l’Evêque où elle décéda en 1994.

 
Parcours de Marcel Benoit et de Berthe Verneau :

Mes parents se marièrent en 1944 à St Mars d’Outillé (lieu d’habitation d’alors de mes grands-parents maternels qui n’y restèrent pourtant que 6 ans).



En 1944 ils s’installèrent aux Loges à Brette (la maison appartenait à mes grands parents paternels), il n’y restèrent que 6 Mois. Pendant ce temps ils continuaient à être aides de culture chez leurs parents respectifs (la dernière année, ils n’y travaillèrent que l’été gagnant 10 francs par jour pour ma mère et 15 francs par jour pour mon père, et l’hiver mon père fut obligé d’aller faire du bois dans les sapins de la mère Augustine Carreau née Dubois du bourg et dans le taillis de la mère Marie Souchu veuve du garde particulier de Haut Bois, et ma mère allait lui aider).

En 1945, en novembre, ils prirent la ferme de la Touzelière à Brette propriété de Mme Marguerite Loiseau née Letessier (la bru des parents nourriciers de ma grand-mère), Ils y avaient 3 vaches (1 vache donnée par mes grands parents paternels, 1 autre donnée par les grands-parents maternels, et enfin 1 autre achetée à la mère Corvé qui était en divorce), 1 cheval (la jument Coquette remplacée en 1946 par Mouton le cheval du Poirier de mes grands-parents paternels en échange de l’argent de la vente de Coquette). Ils avaient comme matériel, un Tombereau, un brabant (charrue) et quelques petits matériels que ma grand-mère leur prêta en 1946 suite à sa cessation d’activité.

Ils restèrent 10 ans à la Touzelière. A la fin ils exploitaient aussi le champ du Léard situé tout proche (loué dès 1951), ils continuèrent à exploiter ce champ jusqu’à sa vente par Henri Mainette le propriétaire à Henri Legeay du Moulin Neuf ; avis d’expulsion daté de 1976).



En 1955, ils partirent à la Gonterie à St Mars d’Outillé propriété de Melle Marthe Garnier de Nantes, et c’est là que commence aussi mon histoire. Ils y arrivèrent le 17 novembre 1955. Ils y avaient 9 vaches, 1 cheval (Mouton, puis Marquise) et un tracteur (un petit Ferguson gris à essence remplacé en 1968 par un Ford bleu), des cochons, une ou deux chèvres, des poules, des lapins,  ils y produisaient du seigle, du blé, un peu d’orge, du Maïs (à partir des années 70), des pommes de terres, et aussi tout ce qui était nécessaire à l’alimentation des 9 vaches et la dizaine d’élèves (vaches en devenir : veaux et taures dans les prés), à savoir des betteraves, des choux, du trèfle, mais aussi du maïs et du seigle fourrager. Ils faisaient un peu de maraîchage (ils remplacèrent mes grands parents maternels sur le marché de la Mission du vendredi au Mans) et produisaient également sur la fin des asperges.

Ils avaient continué à exploiter le champ du Léard à Brette, mais avait pris outre leur ferme le champ ou est l’actuelle cité Jeanne d’Arc à St Mars appartenant à Fernand Audebourg négociant en grains, engrais …. à St Mars (seulement 2 ou 3 ans : très peu de temps, c’est un très vague souvenir d’enfance) , et aussi (dès 1960) des prés situés à l’Hommedaire et près de la Verrerie à St Mars et appartenant à la veuve Eugène Cheret née Agnès Leroyer ancien mécanicien en cycles au bourg de St Mars et partie vivre sur Malakoff, ils avaient aussi leur petit pré de la Touzelière à Brette (mon père l’avait acheté en 1946 à la mère Rose Cochereau lorsqu’ils habitaient la Touzelière), et les prés des Loges et du Poirier de ma grand-mère paternelle à Brette quand elle ne les exploita plus. Vers la fin, ils ont aussi exploité des près et champs appartenant à Georges Gohin et Renée Deshaies sa femme anciens cultivateurs à la Croix près de l’Hommedaire à St Mars (à partir de 1979).

La Gonterie était une ferme de sables, la terre y volait au vent, il est donc inutile de dire que ce n’était pas la meilleure ferme de St Mars, loin s’en faut. Ils cessèrent la production de lait en 1982, puis progressivement à partir de 1985 l’exploitation de leur ferme de la Gonterie qu’ils gardèrent comme maison d’habitation.


Fin de l'article

 
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