25 mars 2007
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Mon grand-père paternel Paul Benoit (1899-1946) était lui aussi un « pitaud » mais son histoire est beaucoup plus expéditive en terme de données : il est né le 20/03/1899 à Paris dans le 11ème arrondissement, au 61 rue de la Rue Oberkampf de père et mère inconnus.
Les services de l’assistance publique, suite à une demande faite en 1981, m’avait précisé que mon grand-père avait été abandonné par sa mère et qu'elle n’avait voulu donner le moindre renseignement car elle voulait en cacher l’existence à sa famille, et qu'il avait été déclaré sous les prénoms de Paul et Benoit, et que c’est ce deuxième prénom qui devait lui servir de nom.
Mon grand-père a été conduit au centre d’accueil de l’assistance publique dès le 22 mars, il fut confié dès le 28 mars à la famille Blin-Leballeux de Parigné l’Evêque, il faut ensuite placé le 01/10/1900 chez Victorine Boulard née Lamy à Brette, et c’est dans cette famille qu’il passa le reste de sont enfance.
J’ai retrouvé son livret d’enfant assisté et pupille, j’y ai le détail des layettes, maillots et vêtures délivrés aux nourrices jusqu’à l’âge de 13 ans, le détail des payements effectués jusqu’en février 1912 (45 francs par trimestre au début, puis 51 francs par trimestre la dernière année), et enfin les observations faites suite aux visites du médecin et ceci jusqu’au 20/06/1917.
J’ai enfin un courrier daté du 26/05/1920 et aussi du 02/06/1920 et adressé par la mairie de Popincourt dans le 11ème arrondissement à l’autorité militaire et où il est précisé que son prénom est Paul et que son nom est Benoit.
Mon grand-père fut placé en ferme dès l’âge de 12 ans.
Il a connu la fin de la 1ère guerre mondiale en tant que soldat et a été retenu prisonnier en Allemagne pendant la 2ème. Il est décédé en 1946, je ne l’ai donc pas connu.
Il fut très actif dans la vie associative de Brette les Pins, et notamment président du club de vélo Brette Sportif, et aussi du club de foot.
Il n’y a aucune chance de pouvoir retrouver sa famille.
Je suis passé de très nombreuses fois devant son lieu de naissance, j'habitais à Ménilmontant tout proche, et la rue Oberkampf était sur mon passage quand je me rendais à pied dans le centre de Paris.
Fin de l'article
Les services de l’assistance publique, suite à une demande faite en 1981, m’avait précisé que mon grand-père avait été abandonné par sa mère et qu'elle n’avait voulu donner le moindre renseignement car elle voulait en cacher l’existence à sa famille, et qu'il avait été déclaré sous les prénoms de Paul et Benoit, et que c’est ce deuxième prénom qui devait lui servir de nom.
Mon grand-père a été conduit au centre d’accueil de l’assistance publique dès le 22 mars, il fut confié dès le 28 mars à la famille Blin-Leballeux de Parigné l’Evêque, il faut ensuite placé le 01/10/1900 chez Victorine Boulard née Lamy à Brette, et c’est dans cette famille qu’il passa le reste de sont enfance.
J’ai retrouvé son livret d’enfant assisté et pupille, j’y ai le détail des layettes, maillots et vêtures délivrés aux nourrices jusqu’à l’âge de 13 ans, le détail des payements effectués jusqu’en février 1912 (45 francs par trimestre au début, puis 51 francs par trimestre la dernière année), et enfin les observations faites suite aux visites du médecin et ceci jusqu’au 20/06/1917.
J’ai enfin un courrier daté du 26/05/1920 et aussi du 02/06/1920 et adressé par la mairie de Popincourt dans le 11ème arrondissement à l’autorité militaire et où il est précisé que son prénom est Paul et que son nom est Benoit.
Mon grand-père fut placé en ferme dès l’âge de 12 ans.
Il a connu la fin de la 1ère guerre mondiale en tant que soldat et a été retenu prisonnier en Allemagne pendant la 2ème. Il est décédé en 1946, je ne l’ai donc pas connu.
Il fut très actif dans la vie associative de Brette les Pins, et notamment président du club de vélo Brette Sportif, et aussi du club de foot.
Il n’y a aucune chance de pouvoir retrouver sa famille.
Je suis passé de très nombreuses fois devant son lieu de naissance, j'habitais à Ménilmontant tout proche, et la rue Oberkampf était sur mon passage quand je me rendais à pied dans le centre de Paris.
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